Common Ownership et parler moins

Un modèle mental

Théorie de la propriété commune (Common Ownership Theory). Modèle économique selon lequel un investisseur détenant des parts dans plusieurs entreprises concurrentes cherche moins à maximiser le profit de chacune qu’à optimiser la performance globale de son portefeuille. Cela peut réduire l’intensité concurrentielle (éviter guerres de prix, limiter innovations agressives) et rendre souhaitable l’affaiblissement d’un actif si cela profite aux autres participations (cf. gambit). Ce modèle éclaire pourquoi certains secteurs dominés par les mêmes grands fonds [1] semblent moins compétitifs qu’en apparence et anticipe que, plus la propriété commune progresse, plus les comportements tendent vers une collusion implicite et la protection de la valeur agrégée.

[1] Ceux ayant une influence significative dans la gouvernance (CA, votes stratégiques)

Une idée originale

“L’on se repent rarement de parler peu, très souvent de trop parler.

– Jean de La Bruyère

English version
A mental model

Common Ownership Theory
An economic model in which an investor holding stakes in several competing firms seeks less to maximize each company’s individual profit than to optimize the overall performance of their portfolio. This can reduce competitive intensity (avoiding price wars, limiting aggressive innovation) and even make it desirable to weaken one asset if doing so benefits the others (cf. gambit). This model helps explain why some sectors dominated by the same large funds [1] appear less competitive than they seem and suggests that, as common ownership grows, behaviors tend to drift toward implicit collusion and the protection of aggregate value.

[1] Having significant influence in governance (board seats, strategic voting)

An original idea

“One seldom regrets speaking little, but very often regrets speaking too much.”

– Jean de La Bruyère

 

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